Faire de sa vie une oeuvre d'art

Faire de sa vie une oeuvre d'art


Exposition présentée à Lyon en collaboration avec la Galerie Françoise Besson
Commissaire: Nicolas mavrikakis
10 janvier au 14 février 2015
Vernissage : 10 janvier 2015
Massimo Guerrera
Corine rue Adam
2000
Photographie couleur
50 X 60 cm / 19.7 x 23.6 in
Galerie Françoise Besson, Lyon

Faire de sa vie une œuvre d’art

« Il faut continuellement inventer et réinventer sa vie. À l’image des dandies, nous pouvons aussi tenter de constituer nos vies en œuvre d’art, en un ensemble de choix intellectuels et surtout esthétiques qui rendront nos existences remarquables. Il faut fuir la désespérante banalité du quotidien. Dans ce « devenir-dandy », dans ce « devenir-art » — devenir qui est toujours à réimaginer —, certains rateront leur coup. D’autres, au contraire, réussiront cette prouesse de faire de chaque geste, de chaque action, de chaque mot un choix qui défie le commun. 

Les six artistes ici présentés interrogent chacun à leur manière l’idéal du dandysme. Certains d’entre eux mettent en scène des artistes modernes ou contemporains (du domaine de la musique rock, de l’opéra ou des arts visuels) qui ont su s’inventer à travers leur art. C’est le cas de Thierry Marceau et de Céline B. Laterreur. D’autres nous montrent un monde de dessins oniriques qui savent unir l’artifice au morbide. C’est le cas de Massimo Guerrera et de François Morelli. Plusieurs de ces œuvres dénotent un humour mordant, décapant, qui remet en question les goûts dominants et signalent une fatigue par rapport au monde contemporain. C’est entre autres la posture esthétique prise par Adrian Norvid et par Anthony Haden-Guest. 

Il y a dans cette expo quelques liens, quelques affinités, avec le personnage de Jean Floressas des Esseintes dans le roman À Rebours écrit par Joris-Karl Huysmans. De ce livre, quelques passages choisis (cueillis minutieusement comme des fleurs pour en faire un bouquet) ont d’ailleurs été épinglés aux murs ici et là pour éclairer le visiteur. Serions-nous dans une époque qui renoue avec les symbolistes de la fin du 19e siècle? C’est à espérer. Ainsi le tohu-bohu de l’argent et du clinquant pourrait ne pas dominer l’art contemporain…»

Tiré du texte du commissaire Nicolas Mavrikakis

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